Le projet C.A.F.É. S, un défi, un succès!
Le projet Comité d’action et de formation pour l’égalité des sexes (C.A.F.É.S.) est enfin parvenu à son terme!
Ce projet de l’INÉÉI-PSH a été réalisé en partenariat avec le Réseau international sur le processus de production du handicap (RIPPH), et a été financé par la Fondation canadienne des femmes (FCF). Grâce au projet, 29 personnes, dont des personnes en situation de handicap, personnes migrantes ou racisées, personnes autochtones, personnes 2SLGBTQ+, ont bénéficié de formations sur différents thèmes.
Les formations leurs ont permis d’acquérir l’information stratégique leur permettant de participer au processus de prise de décision; d’être outillées pour la participation active à des tables de concertations inclusives et paritaires; de mieux se préparer à l’administration des OBNL, et à siéger dans un conseil d’administration. Les ateliers de formation ont constitué des espaces positifs et sécuritaires où les personnes ont pu s’exprimer ouvertement. Les personnes formées font actuellement partie d’une communauté de pratiques déployée par l’INÉÉI-PSH. De nouvelles formations sont envisagées avec des thèmes et formats répondant aux contextes et aux besoins exprimées.
Grand merci aux formatrices et formateurs, qui ont été des femmes, des hommes, dont des personnes en situation de handicap, des personnes autochtones, des experts dans leurs domaines respectifs!
Projet C.A.F.É.S Quelques histoires d’impacts
Yves-Marie Lefebvre, une personne vivant avec une surdicécité, a participé avec assiduité aux ateliers organisés dans le cadre du projet C.A.F.É.S. Il prenait part aux discussions et attirait l’attention sur l’accessibilité des outils de présentation. Il a demandé que l’on fasse une présentation descriptive des schémas et images. Yves-Marie a démontré l’importance de sa participation sociale au sein de la communauté, en tant que personne dont le savoir expérientiel compte aussi. Il a accepté volontiers d’intégrer le Conseil d’Administration de l’INÉÉI-PSH, en guise de son engagement à lutter contre la discrimination faite aux personnes en situation de handicap.
Nathalie Belley était très active à toutes les séances de formation et participait volontiers aux discussions. Elle a insisté à être présente, malgré son handicap, qui résulte de blessures. Elle ne manquait pas de partager ses expériences vécues. Elle disait qu’elle se sentait valorisée puisque l’on prend la peine de l’écouter et qu’elle se sentait comprise. Elle a fait part de sa détermination à s’engager dans les instances décisionnelles des organisations communautaires au Québec
Badia Safi Eddine vit au Maroc. Elle a été une participante assidue, malgré les 7 heures de décalage et les horaires tardifs pour se connecter. Elle a affirmé avoir acquis beaucoup de nouvelles connaissances sur les concepts et approches du handicap, la gouvernance paritaire et la sécurisation culturelle. Elle a décidé d’adhérer à l’INÉÉI-PSH et est actuellement membre active de l’organisation.
Hélène Lépine est la présidente du conseil d’administration de l’INÉÉI-PSH. Elle a suivi avec enthousiasme et régularité les ateliers de formation dans le cadre du projet C.A.F.É.S. Elle a beaucoup contribué aux discussions et a partagé son savoir expérientiel. Elle a affirmé avoir acquis des connaissances qui lui serviront à encore mieux assumer ses responsabilités à la tête de l’organisation. Selon Hélène Lapine, « Le conseil d’administration de l’INÉÉI-PSH représente la diversité, l’atteinte de la parité tout en respectant la représentativité du handicap. Les membres du CA doivent contribuer activement, par leur implication, aux transformations sociales et durables de notre société ».
Arbi Chouikh, doctorant à l’Université de Laval, est une personne à mobilité réduite très dynamique et ouverte. Il a accepté volontiers de rejoindre l’équipe du projet C.A.F.É.S. et d’animer deux modules de formation. Les participants aux ateliers ont apprécié sa grande capacité d’écoute et l’approche participative qu’il a adoptée lors des séances de formation. Il a su transmettre ses savoirs académiques et expérientiels, en donnant l’exemple de son engagement pour la gouvernance paritaire et inclusive.
Maïka Malec et Vanessa Thomas, de la Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations du Québec (CDRHPNQ), ont assuré la formation sur la sécurisation culturelle et sur le guide pour l’intégration et le maintien en emploi des Premières Nations (IMEPN). Elles ont affirmé que c’était une expérience enrichissante, étant donné que c’était leur première expérience de formation dispensée aux personnes en situation de handicap. Maïka et Vanessa ont apprécié la collaboration avec l’équipe pour l’adaptation des outils de formation afin qu’ils soient accessibles aux personnes malvoyantes. Elles sont enthousiastes à inclure les personnes handicapées dans les futurs ateliers de formation.
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